La performance consiste en la répétition d’un geste qui est celui de l’utilisation d’une pâte à sel pour en faire un seul et unique maamoul (pâtisserie libanaise) au travers d’un moule que mes parents ont ramené avec eux en fuyant le Liban en 1989. Durant le travail de cet unique morceau de pâte que je forme et déforme, que je construit puis détruit, je récite à capella la chanson de Fairuz, « Saaltak Habibi ».
Un tout avec une lumière accompagnant le bruit, puisque le dispositif de la performance fait en sorte que les ondes sonores activent la lumière de manière plus ou moins forte en fonction de son intensité. Ainsi, le bruit de ma voix, des moules, et celui du public permettent la lumière dans cet espace noir.
saaltak habibi, extrait de la performance, 2021
saaltak habibi, 2021, photographie de la performance
saaltak habibi, 2021, photographie de la performance