reda el toufaili kanaan


....................................it is hot (($ex)) stuff. don't touch it or u will burn, 2023
....................................golden shower for the golden hour, 2023
....................................so (heavy) you're hurting my feelings, 2023
....................................haram, i want to turn into you, 2023
....................................hot_toxic_sweet_poems, 2023
....................................i'm starting a new thing. it is called silence and you should try it sometime, 2022
....................................(un)cut, 2022
....................................can_i_call_you_habibi?_you_can, 2022
....................................it is a salted pomegranate because there is no sea in heaven, 2022
....................................let's have sex in the car and let them watch us, 2022
....................................too hot to candle, 2022
....................................mama once told me that if i spill salt i'll have to pick it up with my eyelashes in the afterlife, 2022
....................................i'm washing away your sins, 2021
....................................clubs are not, 2021
....................................boom/boom/boom/boom, 2021
....................................saaltak habibi, 2021
....................................l'oeil, 2020
....................................mama.mp4, 2020
....................................sans titre, 2020
....................................sans titre, 2014-2019
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"C’est dans cette situation de crise sanitaire que je commence à mettre en image ces mises en scènes d’un quotidien dans lequel je voulais romancer le huis-clos. Et paradoxalement, poétiser une liberté vis-à-vis de la culture et des croyances dans lesquelles j’ai été élevé. La narration se brouille dans la distance entre un Je et L’autre. Ici, l’appareil photo est utilisé comme corps et interface de vision. L’image devient interface et profondeur de l’instant t, actuel, et non seulement un souvenir, un passage, ou une documentation. L’image est une balise d’un présent, d’où la volonté d’utiliser des images en mouvement pour la présentation, mais diffusées sur un même et seul écran. Il existe dans ces images l’expression d’une nouvelle « religion », sous la forme d’une seule soirée. Comme si ‘CLUBS ARE NOT’ était un projet où la caméra et le regard nous suivaient, aux personnes qui m’entourent et à moi, sur une seule nuit entière.

Nos corps frustrés cherchent à danser, à se toucher, à baiser, à se lâcher. Ils sont perdus et fatigués. Nous sommes beaucoup dans vingt mètres carrés. ‘CLUBS ARE NOT’ suppose cette dimension autre presque fictionelle qui remplace nos vies nocturnes et extérieures comme une hyperréalité. L’image au flash est fragment de corps déchaînés qui expérimentent le couvre-feu devenant routine. Nos mouvements deviennent routine. Nos pensées deviennent routine. Les images sont routine. Nous créons donc des espaces de liberté illusoires. Et je nous immortalise, entre 19:00 et 6:00."




présentation de CLUBS ARE NOT lors de la 6e édition du Festival du Regard à Cergy, 2021