Vidéo d’un corps saturé - à la recherche d’images de désirs filmés avec une webcam - fusionnée à celle du
Mont-Blanc rosé par les rayons du soleil couchant: cet écran de veille sans interruption propose l’attente
comme un présent. Et la superposition des deux corps-lieux inscrit le temps dans une certaine dilatation.
La phrase se répétant en continu fait écho à la transmission d’une superstition autour du sel, supposant
l’au-delà comme virtualité.
mama once told me that if i spill salt i'll have to pick it up with my eyelashes in the afterlife, vidéo sur imac, 2022
images extraites de la vidéo
En écho à la superstition évoquée sur l’écran de veille, la machine célibataire suppose les peurs de l’infra-
mince culturel, notion évoquant la distance entre les projections virtuelles (que sont les filtres religieux et
culturels) et la réalité identitaire. Par la répétition du silence, s’installe le tabou des vérités. Et ces dernières,
explicites mais non-avouées, trouvent une certaine fragilité: le sel peut tomber à tout moment par les échos
du mouvement.
afterparty of an afterlife, tourne disque, vinyle, sel, carte d’identité libanaise, 2022